Chacun sait désormais , depuis une affaire qui a eu un retentissement national ce qu'est un tweet, ce petit message de 140 caractères maximum que l'on envoie (ou reçoit) pour donner des nouvelles de sa vie quotidienne, informer ou réagir aux événements du monde.
Mais la langue française y était fort malmenée jusqu'à ce qu'un certain nombre d'écrivains ou de journalistes s'emparent de ce moyen de communication rapide et spontané.
Bernard Pivot fait partie de ceux-là. Il redécouvre à son tour, grâce à tweeter le plaisir d'éxprimer une idée, un sentiment, de décrire une action ... avec clarté, concision, pertinence, fantaisie et humour....et en plus en respectant l'orthographe, la ponctuation et la grammaire !
Tout ce que j'aime !
Par là il renoue avec cet art de condenser sa pensée cher à Paul Valéry, avec l'art de la maxime cher à La Rochefoucault mais aussi avec celui des proverbes, des dictons...etc.
Bernard Pivot est bien maître ès-tweets. Constatez :
"Le dimanche de Pentecôte, c'est l'Esprit Saint qui descend sur terre; le lundi de Pentecôte, c'est un oiseau bleu qui descend de Tweeter." (1)
"Les tweets sont des télégrammes décachetés".
"Comment croire à une déclaration d'amour dans un mail si le o et le e de cœur ne sont pas entrelacés?"
"Pas logique le trait d'union d'ex-mari et d'ex-femme puisqu'ils ont rompu et divorcé."
"Le e de femmes se prononçant a, il comprit, dès l'école, qu'avec les femmes ce serait compliqué"
Et pour ceux qui s'interrogent sur la signification du titre :
"J'aime les tweets parce qu'ils partent en silence, circulent en silence et
se posent en silence. Les tweets sont des chats."
==> Lire également l'article du Figaro
(1) L'oiseau bleu : logo de tweeter
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