A chaque fois ça été un plaisir et une joie de vous recevoir.
Vous êtes parti ce dimanche 24 juillet : nous voulons par ce message, non pas vous dire adieu mais au revoir.
Comme nous l'avions fait lors du départ de votre ami Bernard Giraudeau : nous voudrions vous dédier à vous aussi ce poème d'espérance de William Blake que nous aimons beaucoup.
Comme nous l'avions fait lors du départ de votre ami Bernard Giraudeau : nous voudrions vous dédier à vous aussi ce poème d'espérance de William Blake que nous aimons beaucoup.
un voilier passe dans la brise du matin
et part vers l'océan
il est la beauté, il est la vie.
Je le regarde jusqu'à ce qu'il disparaisse de l'horizon.
Quelqu'un à mon côté dit : "il est parti"
parti vers où ?
Parti de mon regard, c'est tout !
Parti de mon regard, c'est tout !
Son mât est toujours aussi haut
la coque a toujours la force de porter sa charge humaine.
Sa disparition totale de ma vue
est en moi, pas en lui.
Et juste au moment où quelqu'un près de moi dit "il est parti",
il y en d'autres qui le voyant poindre à l'horizon
et venir vers eux
et venir vers eux
s'exclament avec joie : "le voilà " ...
Lire le bel hommage d'Ursula Gauthier, journaliste et co auteur de son dernier livre :
"Il est celui qui a redonné espoir à des milliers de malades et changer le regard sur le cancer. mais voilà que le mal le rattrape.
Ce cancer du cerveau diagnostiqué en 1992 a connu récemment une grave récidive. De cet épisode là aussi, le neuropsychiatre a tenu a témoigner.
"On peut se dire au revoir plusieurs fois" (Rober Laffont) est à la fois une défense de son oeuvre scientifique et une conversation avec la mort. Une leçon de vie "
(texte d'introduction au dossier du nouvel Observateur de cette semaine)
lire un extrait du dossier du Nouvel Observateur