lundi 14 décembre 2009
Quand il fait froid ... coupe du bois !
C'est l'histoire d'un bûcheron qui coupe du bois pour l'hiver.
Un Indien passe par là et le bûcheron lui demande :
- L'hiver sera-t-il froid, grand chef indien ?
- Oui, HUGH ! hiver très froid.
Alors le bûcheron se remet à couper du bois de plus belle.
Le lendemain, l'Indien repasse par là et le bûcheron lui demande si l'hiver sera vraiment aussi froid qu'on le dit.
L'indien répond : - Oui, HUGH ! Hiver très rigoureux....
Alors le bûcheron reprend sa scie et coupe une montagne de bois.
Le jour suivant, l'Indien repasse en disant : - Hiver très, très rigoureux.
Le bûcheron intrigué, lui demande : - Mais enfin, dis-moi comment tu devines que l'hiver sera très froid.
- Chez nous, on a un dicton : Quand l'homme blanc coupe du bois, c'est que l'hiver va être froid !
* l'image ci-dessus a été trouvée sur le site du CRDP
lundi 7 décembre 2009
L'automate au coeur électrique
Superbe rencontre ce soir, place Hoche à Rennes ...
"Echappé de l’atelier d’un marionnettiste, KLUG, automate au coeur électrique, tente de (re)trouver son chemin.
Perpétuelle errance urbaine et rencontres inattendues sont le lot de son quotidien.
D’où vient-il ? Où va-t-il ? Seul son public peut le dire.
Une chose est sûre, son FUTUR est PRESENT."
En attendant de le croiser dans les rues de Rennes ... ou même bientôt dans le métro ... et de vous laisser attendrir, comme moi, par cet attachant petit humanoïde ...... allez voir notre petit reportage que nous avons fait pour canalSixTv sur l'esplanade des Champs Libres.
Et pour ceux qui veulent absolument savoir qui est Klug : rendez-vous sur le site "Le Filament" de son génial concepteur.
"Echappé de l’atelier d’un marionnettiste, KLUG, automate au coeur électrique, tente de (re)trouver son chemin.
Perpétuelle errance urbaine et rencontres inattendues sont le lot de son quotidien.
D’où vient-il ? Où va-t-il ? Seul son public peut le dire.
Une chose est sûre, son FUTUR est PRESENT."
En attendant de le croiser dans les rues de Rennes ... ou même bientôt dans le métro ... et de vous laisser attendrir, comme moi, par cet attachant petit humanoïde ...... allez voir notre petit reportage que nous avons fait pour canalSixTv sur l'esplanade des Champs Libres.
Et pour ceux qui veulent absolument savoir qui est Klug : rendez-vous sur le site "Le Filament" de son génial concepteur.
dimanche 6 décembre 2009
Tous les psys ne restent pas collés à leur fauteuil !
"En thérapie comportementale - mais c’est aussi comme ça dans la vie - il faut essayer de faire personnellement ce que l’on recommande aux autres de faire.
Donner des conseils qu’on n’appliquerait pas soi-même, quelle drôle d’idée !
L’autre jour, je discutais avec un de mes patients, en période doucement dépressive. Il me racontait qu’il avait tendance à beaucoup rester chez lui, à tourner en rond, à peu s’activer, à peu sortir, à peu bouger. Comme il exerce déjà son travail à domicile, ça fait vraiment peu de mouvement dans sa vie ! Et ce qui nourrit la dépression, entre autres choses, c’est l’immobilité.
Alors nous commençons à réfléchir à tout ce qu’il pourrait essayer de recommencer à faire, pour se bouger.
Et tout à coup, je réalise que la situation a quelque chose d’un peu absurde : nous parlons de nous bouger, tout en gardant les fesses bien calées dans nos fauteuils ! Du coup, je lui annonce : « allez hop ! on prend nos manteaux, et on va continuer cette réflexion dehors, on sort se balader ! » Il est un peu surpris, mais il accepte en souriant.
Dehors, il fait moche : gris, froid, un peu de crachin, un vrai temps de novembre, tout triste. Pas grave : nous marchons, d’abord dans Sainte-Anne, puis dans le parc Montsouris voisin. Nous marchons et nous parlons. Et à la fin, nous rentrons, tout tranquilles et contents d’avoir marché et parlé.
Mon patient me dit que ça lui a fait du bien. Que ça lui rappelle les ballades qu’il fait parfois le dimanche lorsque des amis viennent les visiter. Qu’il aime beaucoup ces marches. Moi aussi, je suis content d’avoir marché avec lui sous ce ciel gris, qui du coup a cessé d’être hostile ou contrariant, mais qui a trouvé sa place dans notre journée, qui a accompagné notre balade, comme un brave chien.
Je demande à mon patient de marcher, comme nous l’avons fait, une heure chaque jour. Je lui rappelle qu’un des moyens de ne pas ruminer, plutôt que vouloir mentalement s’empêcher de ruminer, c’est de sortir et d’aller marcher. Il me tarde de le revoir, pour savoir si… ça aura marché !"
Extrait du blog de Christophe André (message du 4 décembre 2009) dont je recommande à tous la visite.
Je recommande également la lecture de deux de ses livres qui, parmi d'autres, m'ont particulièrement touché :
Imparfaits, libres et heureux
Les états d'âme
Donner des conseils qu’on n’appliquerait pas soi-même, quelle drôle d’idée !
L’autre jour, je discutais avec un de mes patients, en période doucement dépressive. Il me racontait qu’il avait tendance à beaucoup rester chez lui, à tourner en rond, à peu s’activer, à peu sortir, à peu bouger. Comme il exerce déjà son travail à domicile, ça fait vraiment peu de mouvement dans sa vie ! Et ce qui nourrit la dépression, entre autres choses, c’est l’immobilité.
Alors nous commençons à réfléchir à tout ce qu’il pourrait essayer de recommencer à faire, pour se bouger.
Et tout à coup, je réalise que la situation a quelque chose d’un peu absurde : nous parlons de nous bouger, tout en gardant les fesses bien calées dans nos fauteuils ! Du coup, je lui annonce : « allez hop ! on prend nos manteaux, et on va continuer cette réflexion dehors, on sort se balader ! » Il est un peu surpris, mais il accepte en souriant.
Dehors, il fait moche : gris, froid, un peu de crachin, un vrai temps de novembre, tout triste. Pas grave : nous marchons, d’abord dans Sainte-Anne, puis dans le parc Montsouris voisin. Nous marchons et nous parlons. Et à la fin, nous rentrons, tout tranquilles et contents d’avoir marché et parlé.
Mon patient me dit que ça lui a fait du bien. Que ça lui rappelle les ballades qu’il fait parfois le dimanche lorsque des amis viennent les visiter. Qu’il aime beaucoup ces marches. Moi aussi, je suis content d’avoir marché avec lui sous ce ciel gris, qui du coup a cessé d’être hostile ou contrariant, mais qui a trouvé sa place dans notre journée, qui a accompagné notre balade, comme un brave chien.
Je demande à mon patient de marcher, comme nous l’avons fait, une heure chaque jour. Je lui rappelle qu’un des moyens de ne pas ruminer, plutôt que vouloir mentalement s’empêcher de ruminer, c’est de sortir et d’aller marcher. Il me tarde de le revoir, pour savoir si… ça aura marché !"
Extrait du blog de Christophe André (message du 4 décembre 2009) dont je recommande à tous la visite.
Je recommande également la lecture de deux de ses livres qui, parmi d'autres, m'ont particulièrement touché :
Imparfaits, libres et heureux
Les états d'âme
vendredi 4 décembre 2009
Le curcuma en prévention du cancer et en accompagnement du traitement
"La curcumine (une des molécules du curcuma la plus active biologiquement) est une substance aux propriétés anti-oxydantes, anti-carcinogènes (c'est-à-dire avec effets protecteurs anti-pollution), anti-inflammatoires et anti-cancéreuses, notamment remarquées pour les cancers du colon, du système digestif et d'autres cancers (en cours d’études).... etc"
Lire la totalité de l'article sur le site de David Servan Schreiber