mardi 1 septembre 2009

Initiation au ... livre



Au tout début du livre, nos ancêtres, pouvaient se trouver tout aussi démunis devant son utilisation, que nous au début face à un ordinateur ...

... et nos enfants de nos enfants, nés avec un ordinateur dans les bras le seront peut-être tout autant dans un futur lointain
... Alors .... initiation !

mardi 4 août 2009

Un super livre de vacances


Je n'ai guère le pied marin, je n'aime pas particulièrement l'eau, je ne sais nager que là où j'ai pied, je n'ai jamais été attiré par les bateaux, ni fasciné par ces grandes courses à la voile autour de monde...

... et pourtant le livre d'Olivier de Kersauson "Ocean's Songs" publié il y a quelques mois, et que je viens de lire durant ces vacances, m'a fait chavirer !

Pourquoi ?

Parce que c'est un livre qui est très très bien écrit, voire inspiré.

Parce que c'est un livre qui a un souffle, celui-là même qui a conduit son auteur à faire le tour du monde, à ne jamais faire de compromissions, à préférer la liberté et les grands espaces au confort et à la sécurité d'une vie ordinaire.

Parce que c'est un livre qui sait nous parler de la mer comme s'il dressait le portrait d'une femme aimée : avec passion.

Parce que c'est un livre qui dévoile non seulement le trajet d'un skipper d'exception mais aussi la profondeur et la sagesse d'un homme qui jusque-là se montrait masqué sous un air un peu rustique, un peu bourru.

Parce que c'est un livre qui nous imprègne, nous imprime et nous insuffle une force, une énergie, une lucidité que chacun peut s'approprier pour mieux naviguer sur l'océan de sa vie.

En voici un extrait, parmi tant d'autres, que j'aurais aimé vous citer ici, notamment ceux sur son "métier", son amour de la solitude etc ... mais courrez l'acheter, vous aurez le plaisir d'en lire la totalité.

"Prendre la mer, c'est tout sauf une fuite, c'est au contraire une discipline et une contrainte. Décider d'aller chevaucher les vagues, c'est une conquête, et pour conquérir il faut partir. C'est l'extraordinaire tentation de l'immensité. La mer, c'est le cœur du monde. Vouloir visiter les océans, c'est aller se frotter aux couleurs de l'absolu".


==> Rendez-vous sur le superbe site qui lui est consacré


Vacances avec ...l'iphone


"il s'en est vendu 1,8 million d'exemplaires en France.

Comme ses petits copains toujours connectés à internet, l'iphone va accompagner vos vacances. Voir plus.

Vous pensiez à un tête à tête en amoureux loin de tout ? Raté. L'iphone va prendre toute sa place.

Equipé d'un GPS, il vous conduira sagement à destination.

Au plus grand plaisir de votre geek de mari, fier de vous montrer la fonction boussole.

Finis les chemins de traverse et les rencontres de coin de rue. C'est lui qui assurera le fond musical.

Et hop une photo prise à l'improviste, au moins il vous regarde encore, certes derrière son iphone mais c'est déjà ça.

Parvenu à bon port, ce ne sont plus seulement les coups de fil incessants du travail, ou ,pis d'autres acteurs de sa vie, il faudra compter avec les mails, les actualités, les consultations de Wikipedia pour départager un point de débat.

Ne restera plus qu'à compter sur une mauvaise manip activant la fonction réveil pour se saisir de l'objet et en finir définitivement avec cette concurrence permanente."

Emmanuel Lévy
Marianne n°641 - 1er au 7 août
Titre "Les esclaves de l'iphone)

En savoir plus sur le nouvel iphone

mercredi 29 juillet 2009

GPS du tendre

Pour ceux qui aiment l'humour, les jeux de mots à la Raymond Devos, les aphorismes ... voici un vrai bon livre de vacances : celui Vincent Roca, chroniqueur radiophonique à l'émission "Le fou du roi".

Un seul de ses textes et c'est vacances de l'esprit assurée !

Voici un extrait de "GPS du tendre"

Les statistiques semblent alarmantes : le nombre de déprimés sur les routes a augmenté de 5,2 % en décembre 2008 par rapport à décembre 2007, selon les chiffres publiés jeudi par l'Observatoire national interministériel de sentimentalité routière.
[...]
Le non-respect des jouissances de sérénité est responsable des deux tiers des chagrins les plus graves.

Les embrasements nocturnes, emboutissages, tamponnements,tête-a-queue, sont en très nette augmentation, liés sans doute au grand nombre d'excédents de la stimulation, dus à l'absence de bécotements stabilisés, à une tristesse excessive, à des possibilités de délassements insuffisants et à un fort trafic œstrogène.

Blessures d'amour-propre,bleus à l'âme, cœurs brûlés, les épaves s'amoncellent sur le bord des routes, les gens crèvent de jalousie ou de dépit.

Le croisement de l'avenue des Amours et de l'allée des Rancœurs est complètement embouteillé. Au rond-point de l'Orgueil, pas question de laisser la priorité. L'esplanade du Dédain est noire de monde. …..
[...]
…....les boutiques bigarrées de l'archipel des Désagréments sont prises d'assaut en période estivale et, suite aux dernières avalanches de Coups, l'oasis de la Tendresse, déjà si petit, est menacé d'engloutissement.
[...]
Et partout le bruit assourdissant du torrent de la Haine, qui prend sa source dans les montagnes de la Bêtise, où se nichent rappelons-le les plus hauts sommets de la planète, le mont Konnerie le pic du Poncif, la chaîne de l'Idiotie, le massif du Préjugé, la cordillère des Crétins, et le cirque de la Sottise. La Haine emporte tout sur son passage, gonflée par ses affluents, la Peur et l'Ignorance voire les résurgences de la Barbarie, et se jette dans la baie de la Violence où les courants et les tourbillons font rage.
[...]
Sous nos contrées, cette agitation est trompeuse. Si l'on y regarde de plus près, l'heure est à l'indifférence. La mer d'Indifférence, qui petit à petit s'étend irrémédiablement. C'est la désertification des sentiments. Si l'on observe un globe terrestre, la mer d'Indifférence, sorte d'immense lagune d'oubli, disons une lacune, avance inexorablement. Elle est encadrée au Nord par le golf du je-m'en-foutisme, au Sud par les plages de sable blanc de l'Eloignement à l'Est par le mur de la Désaffection et à l'Ouest par les grandes plaines tranquilles du Confort et de la Nonchalance.
[...]
Ici, pas une goutte de Violence, pas de balle perdue, pas de sang et pas de questions. L'indifférence à perte de vue. Une température très agréable en toute saison, ce qui fait que beaucoup de gens, en période de fêtes, viennent passer leurs vacances au bord de la mer d'Indifférence et s'y baignent volontiers. Il faut dire que la plupart ont appris à nager dans le Bonheur, alors plonger dans 1'Indifférence ne présente pas beaucoup de risques, ça ne nécessite aucun effort, c'est très agréable, ou n'a presque rien à faire, ça flotte tout seul !
[...]
Allez ! Coincés entre la voie Lâcheté et les Joies sur berge, suivons le cours des Choses et le flot des Émotions.

La vie ne vaut pas un centime... mais elle vaut bien un Sentiment !

mardi 14 juillet 2009

Les Tombées de la nuit - Rennes 2009


Chaque année, début juillet, il y a un rendez-vous incontournable au coeur de la ville …..
Les Tombées de la nuit avec leurs spectacles et installations en plein air me voient déambuler
de surprises en surprises.

La rue s'anime ... des lumières s'allument dans des installations un peu folles,
des chanteurs ou poètes d'un soir saisissent l'occasion au vol pour faire jaillir leurs étincelles...
les enfants s 'amusent de voir les grands...enfants ne plus penser au lendemain et danser .

Bric à brac de musique, de chanteurs enchantés ou déjantés...l'insolite, l'absurde surgissant
au coin d'une rue …. complicité, connivence d'un soir avec un sourire comme cadeau …
feu d'artifice sans artifices, de sons, de couleurs, de corps qui se laissent porter par le tempo.

Petit festival de Rio permettant aux rennais et amis d'ailleurs de retrouver un peu de la
chaleureuse folie des pays enfiévrés par le soleil .

En voici quelques images cueillies ici et là, au hasard d'un regard qui s'attarde et se laisse émouvoir par la magie de l'instant.

... et puis voici un lien vers ce spectacle donné place des Lices "Noces de Trottoir" qui m'a enchantée ".

Je n'ai pu en prendre moi-même des photos mais vous en verrez de magnifiques ainsi qu'une vidéo qui rend tout à fait bien l'esprit et l'intensité du spectacle en cliquant ici

dimanche 5 juillet 2009

Epidémie d'iPhone


















......" J’ai réussi à éviter la contamination en respectant quelques règles simples :

- habiter à la campagne, loin de la capitale,
- n’adresser la parole à personne, surtout pas aux jeunes adultes,
- ne pas écouter de musique, jamais, aucune musique,
- ne pas lire la presse,
- ne pas regarder la télévision,
- ne pas surfer sur Internet."

Extrait de l'excellent blog du dessinateur Martin Vidberg


samedi 4 juillet 2009

Rêver très fort
















Une chanson, c'est ce que je sens
depuis toujours, comme un rêve.

Mais je ne peux rien réaliser toute
seule, j'ai besoin des autres, de leur talent et de leur générosité, de leurs idées et de leur écoute.

Une chanson est vivante.
Elle est vivante parce que quelqu'un a rêvé très fort pour la créer.

Lhasa de Sela (Lhasa La route qui chante Les Editions Textuel 2008)


La découvrir et l'écouter sans mesure

... et pour ceux qui ne comprennent pas l'espagnol



lundi 22 juin 2009

L'Armée des Tousseurs ... au concert

Mélomanes ! N'avez-vous pas, vous aussi, été agacé, lors d'un concert, par tous ces gens qui toussent, se raclent la gorge ... vous empêchant d'écouter avec toute l'acuité et la sérénité nécessaires votre œuvre préférée ?

Philippe Labro dans le Figaro du 22 juin vient de signer un article si brillant et si souriant sur ce sujet, que je ne peux résister à vous le faire connaître.

Bonne lecture


Cliquez sur la page vignette ci-dessous, puis cliquez de nouveau sur la page obtenue pour l'agrandir



Le Figaro
22 juin 2009

mercredi 17 juin 2009

Ampoules basses consomation, une idée pas si lumineuse

"Certes, elles consomment moins d'énergie que les incandescentes, appelées à disparaître.
Mais les fluocompactes ne sont pas si écolos qu'on veut nous le faire croire. toute la lumière sur cette fausse révolution verte"

J'ai trouvé très intéressant l'article de Anne-Sophie Michat dans la revue "Marianne" n°630 du 16 au 22 mai 2009 .

==> La suite de cet article dans les archives de Marianne

jeudi 4 juin 2009

La tyrannie de l'exquis



Voici le dernier livre de François Simon, éminent critique gastronomique français ; on le surnomme "le critique masqué" car il ne veut ni se laisser photographier, ni même se faire inviter de crainte justement d'être ...dé-masqué.

Je ne résiste pas, de nouveau, à vous faire découvrir cet extrait, savoureux, d'un article publié dans le "Journal du dimanche" du 9/11/2008 qui reflète bien le ton pamphlétaire de son livre.


"C'est bizarre, non? Quoi donc? Cette manie des restaurants de présenter de façon jolie. Comme si la nourriture était moche en soi. Comme si l'abondance était obscène, la générosité ringarde.

Alors, nous voilà face à des plats manucurés, se promenant en dandinant du derrière. Le comble ce sont ces fameuses mignardises (déjà le mot ... ) que l'onvous envoie histoire de vous « mettre en appétit ». Mais que l'on sache, lorsqu'on va au restaurant, il semble que l'on ait faim, n'est-ce pas? Et même parfois la dalle lorsqu'il faut à la carte dix minutes pour
rejoindre votre table.

Certes, il y a les périphériques à prendre: le directeur de salle, le chef de rang, le commis, la traduction des plats, mais bon, grosso modo, lorsque votre entrée arrive (celle que vous avez choisie), il se passe bien souvent 30-40 minutes.

Pour « vous faire patienter », le chef s'en va cheminer et vous concocte des mini-plats, des microcompresseurs de son génie. Cela donne une larme de betterave (l'engeance du moment) enfermée dans une coque de miel, une lunule de jambon espagnol, un aileron de fourmi, un tibia de grenouille, un maxillaire d'étourneau.

Tout est devenu petit, après les tomates-cerises et les carottes cure-dents, on ne devrait pas tarder à accueillir sous des cloches en forme de dés à coudre: le homard de 2 centimètres, le sanglier gros comme un coquelet, la citrouille comme un bouton de culotte.

Le serveur vous explique tout cela en novo langage en ouvrant grands les yeux pour rappeler qu'il faut manger de droite à gauche, et de bas en haut.

L'époque est ainsi, elle se veut jolie, c'est la tyrannie de l'exquis..."

François Simon